Boulettes à mille couches - Partie 2

Partie 2 : Comprendre la véritable motivation derrière nos actions

Récemment, en lisant Rompre avec soi-même de Dr. Joe Dispenza, j'ai retiré une nouvelle couche de conscience. J'ai reconnecté avec cette sensation physique de nœud dans mon ventre — une sensation dense et lourde, comme une pile AA — qui attirait littéralement toute mon énergie vers l'intérieur, paralysant mon esprit libre et me plongeant dans un mode de survie. Cette même sensation réapparaissait dans les moments de peur ou de désapprobation depuis mon enfance, alors que mon subconscient tentait de me protéger.

C'est là que le subconscient nous emprisonne dans une boucle. En donnant de l'énergie au passé, nous le maintenons en vie, recréant sans cesse des situations et des relations similaires pour que notre corps puisse produire les mêmes émotions familières. Même si ces émotions ne sont pas agréables, elles sont au moins connues. J'ai réalisé que cette sensation que je ressentais encore et encore était liée à la honte, qui se situe au plus bas de l'échelle émotionnelle dans la Carte de la conscience de David Hawkins. En tant qu'enfants, nous croyons que tout tourne autour de nous, et si quelque chose de négatif se produit, nous pensons que c'est notre faute.

J'ai commencé à voir comment la honte avait dirigé beaucoup de mes décisions et actions. Cela m’a amenée à poser cette question : Mon désir d'apprendre et de grandir vient-il d'un véritable élan intérieur ou d'une volonté de dissimuler un sentiment de manque ? Est-ce que je cherche à réussir parce que je crois en moi, ou parce que j'ai peur d'échouer ?

Il est important de prêter attention à cela, car je crois que l'univers répond à notre énergie — et non à nos mots ou pensées conscientes. Vous pouvez ressentir la différence entre quelqu'un qui fait de l'exercice par amour pour son corps et quelqu'un qui le fait pour impressionner les autres. De même, un parent qui pousse son enfant à réussir par amour dégage une énergie différente de celui qui le fait par peur de « mal paraître ».

Dans ma propre réflexion, je me demande : Si je n'avais pas ce sentiment de honte, comment mes décisions seraient-elles différentes ? Comment me comporterais-je si j'étais libérée de cette ancienne version de moi-même ?

Voici quelques questions pour vous inviter à réfléchir :

• Quelles sont les motivations profondes derrière vos actions ?
• Agissez-vous par amour ou par peur ?
• Comment agiriez-vous si vous n'étiez pas motivé par la honte ou la peur ?

Certains pourraient dire que c’est trop d’analyse, mais pour moi, cela apporte une nouvelle conscience. Et vous, qu'en pensez-vous ?