
La Floraison Trouble (Partie 2) : Traverser l’Inconfort du “Presque Rien”
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Partie 2 d’une série en deux volets sur l’éveil de l’âme — pour celles qui sentent que quelque chose change, même si elles ne savent pas encore en quoi.
Tu n’es plus celle que tu étais.
Mais tu n’es pas encore tout à fait celle que tu es en train de devenir.
C’est flou. Inconfortable. Parfois carrément déroutant.
Et pourtant… profondément sacré.
Je reviens d’une petite escapade à Athènes.
Le soleil était éclatant. La nourriture, divine.
Mais dès mon retour — la maison pleine d’invités, mon emploi du temps qui se remplit à nouveau — j’ai ressenti quelque chose s’installer.
Un frémissement.
Pas un burn-out. Pas une crise.
Juste une insatisfaction sourde, persistante.
Un peu de mauvaise humeur.
Un peu d’agacement.
Un peu de colère envers le monde qui ne tourne pas comme je le voudrais.
Rien de dramatique — et pourtant, je ne pouvais pas l’ignorer.
J’ai observé mes réflexes habituels :
Peut-être ai-je besoin d’un autre voyage.
Peut-être qu’un déménagement m’aiderait.
Peut-être qu’un nouveau succès changera tout.
Mais je sais maintenant que la réponse ne se trouve pas à l’extérieur.
L’Envie de Fuir
Quand je ressens cela, je remarque à quel point il est facile de me tourner vers l’extérieur.
L’impulsion de fuir est immédiate — manger émotionnellement, faire défiler les écrans, remplir mon emploi du temps, me lancer dans un nouveau projet.
Je me suis surprise à vérifier le nombre de vues de mes publications, alors même que j’encourage les autres à ne pas se définir par des résultats externes.
C’est ironique, et très humain.
Parfois, j’ai juste envie de ne plus être celle qui “sait quoi faire”.
Parfois, je veux :
De la beauté.
De l’espace.
De la nouveauté.
Du repos.
Être vue.
Du jeu.
Mais au lieu de m’offrir cela directement, je cherche des substituts — nourriture, plans, tâches, contrôle.
Cet Espace Sacré (et Inconfortable)
Cet entre-deux est inconfortable.
Difficile à nommer.
Est-ce hormonal ? Est-ce lié à la fatigue ? À un changement d’identité ?
Je ne saurais dire quand cela a commencé.
Rien ne s’effondre, et pourtant mon système nerveux est en alerte.
C’est la sensation de vouloir fuir ou se battre — sans savoir contre quoi, ni vers où aller.
Et pourtant… c’est un espace sacré.
Un espace que beaucoup d’entre nous cherchent à éviter.
On le comble avec de l’action, des projets, de la consommation.
Mais personne ne nous a appris que c’est là que la transformation commence vraiment.
La Floraison Trouble
J’ai commencé à appeler cette phase : la floraison trouble.
C’est comme la pâte à pain qui doit lever.
Si vous la cuisez trop tôt, le pain sera dur et plat.
C’est l’inconfort d’une posture de yoga qui vous pousse à vos limites.
C’est les dernières répétitions d’un exercice qui déchirent un peu le muscle pour mieux le reconstruire.
C’est la chenille qui se dissout entièrement avant de devenir papillon.
On dirait que rien ne se passe — mais tout l’essentiel se joue ici.
C’est le bord de nous-même.
Et peu d’entre nous ont appris à rester là.
Ce Que J’Apprends
Je réalise que cet inconfort n’est pas une erreur.
C’est un signal.
C’est mon âme qui me murmure de ralentir, respirer, me réaligner.
C’est fou de voir à quel point ma mauvaise humeur est souvent un appel intérieur à revenir à ce que je prône moi-même.
Entre les réseaux sociaux à gérer, les opportunités à activer, les tâches à finir…
Je me suis coupée de l’espace où vit ma vérité.
Et dans ce silence, j’entends :
“Peux-tu rester avec ça ?”
“Peux-tu écouter ?”
Pas pour réparer.
Pas pour fuir.
Mais pour te souvenir.
Et voici ce que je découvre :
Quand je m’assois en silence et que j’écoute — vraiment — mon corps,
Quand je laisse mes émotions parler au lieu de les faire taire,
Elles me parlent fort et clair.
Elles me montrent exactement où mon âme a déjà affirmé sa souveraineté.
Elles me donnent les clés pour revenir à l’alignement.
C’est là que naît une nouvelle identité — déjà affirmée par l’âme.
Et maintenant, c’est à moi de la rattraper.
Je dois regarder honnêtement les anciennes parties de moi encore accrochées.
Ces vieilles façons d’être qui ne me servent plus.
C’est un grand nettoyage intérieur.
Si je ne prends pas le temps de faire cela, ces vieux schémas continueront à me freiner — même au cœur de ma croissance.
Si Tu Te Reconnais…
Si tu ressens ce flou, cette agitation, cette lassitude… je te vois.
Tu n’es pas en train d’échouer.
Tu n’es pas en retard.
Tu es à la frontière d’un renouveau.
Tu n’as pas besoin d’un nouveau plan.
Tu n’as pas besoin d’avoir tout compris pour avancer.
Tu as juste besoin d’être là.
Et de faire confiance à ce processus.
Cette floraison trouble… elle porte en elle quelque chose de précieux.
🌀
On plonge profondément dans cet espace — apprendre à rester présent·e, écouter son corps, entendre les murmures de l’âme — dans le Module 1 de l’accompagnement Soul Voyager.
Curieuse ?
Découvre l’invitation au coaching ici.